- Etre en conscience, Naturo, Notre corps est magique
- 23 octobre 2025
- Magali
Parce que je suis une femme.
Parce qu’octobre se teinte de rose.
Mais surtout parce que ce sujet mérite qu’on le regarde autrement — avec les yeux du cœur, et l’intelligence du corps.
Chaque année, 61 000 femmes en France entendent ce mot qui claque : cancer du sein.
Un chiffre. Un diagnostic. Une statistique.
Mais derrière les chiffres, il y a des corps. Des vécus. Des silences. Des flux qui ne circulent plus.
Et si, au lieu de parler de lutte, on parlait d’écoute ?
Et si la maladie — cancer du sein ou autre — était un langage oublié, un appel à restaurer le vivant, à réconcilier le corps et l’âme, à jardiner sa vitalité ?
Ce mois d’octobre, je vous invite à ouvrir une fenêtre.
Pas sur la peur, ni sur la fatalité mais sur votre « BE UN ÊTRE ».
Sur ce jardin intérieur qui ne demande qu’à refleurir.
Le symptôme n’est pas une erreur.
C’est un murmure.
Un signal discret, parfois douloureux, qui nous invite à ralentir, à réajuster, à remettre du souffle là où le flux s’est figé.
Et si le corps ne nous trahissait pas… mais nous chuchotait ce qu’on n’a pas osé entendre ?
Et si la maladie n’était pas un combat… mais une conversation ?
On nous parle souvent de la maladie comme d’un combat. Une guerre déclarée au corps, comme s’il nous trahissait. Mais si, au lieu de se battre, on choisissait d’écouter ? Et si le cancer du sein — ou toute autre maladie — était un signal, un appel à remettre du vivant là où le flux s’est figé ? Et si, parfois, on pouvait l’éviter… en cultivant, nourrissant le terrain avant qu’il ne s’épuise ?
La maladie n’est pas une fatalité. C’est souvent un trop-plein. Un terrain qui n’a pas été entendu. Un jardin qui crie sous les ronces.
🌬️Quand les flux stagnent, le terrain s’alourdit
En médecine traditionnelle chinoise, chaque symptôme est un messager. Le corps est un jardin traversé par des courants subtils : le Qi, le sang, les émotions. Quand ces flux stagnent, quand les émotions s’enlisent, quand la digestion — physique ou psychique — ne se fait plus… le terrain devient propice à la maladie.
Dans l’exemple du cancer du sein, voici ce que la MTC nous murmure :
- Le Foie, organe du mouvement et de la transformation, traverse les seins. S’il est comprimé, frustré, ignoré… il durcit, chauffe, s’humidifie. Cette matière dense — le Tan — peut devenir nodule, kyste, tumeur.
- La Rate, gardienne de la digestion et de la clarté intérieure, transforme les aliments en énergie vitale. Si elle est affaiblie par le stress, la fatigue ou une alimentation trop froide ou trop sucrée, elle produit de l’humidité. Et dans ce terrain saturé, l’énergie ne circule plus. Le corps perd sa lumière.
🌱 Être jardinier de sa santé
Pour tous les symptômes, qu’ils soient visibles ou silencieux, remettre du mouvement dans le corps, dans nos émotions, dans notre souffle… Remettre de la vitalité dans notre alimentation, dans nos choix, dans nos rythmes… Ce sont les piliers de la naturopathie.
Des approches qui ne combattent pas, mais qui accompagnent, qui n’imposent pas, mais qui écoutent. Des médecines qui nous rendent artisans, jardiniers, gardiens de notre santé.
🔬 Quand la science commence à écouter
La psycho-oncologie, encore discrète mais essentielle, explore les liens entre terrain émotionnel et vulnérabilité au cancer du sein. Des études montrent que les femmes ayant traversé des deuils non digérés, des stress chroniques ou des conflits profonds ou encore des traumatismes, présentent un terrain plus fragile. Hans Selye, pionnier de la recherche sur le stress, a démontré comment une tension prolongée peut épuiser les défenses immunitaires, dérégler les équilibres hormonaux, et ouvrir la voie à la maladie. D’autres travaux pointent l’inflammation chronique — nourrie par une alimentation déséquilibrée, un stress persistant, une fatigue émotionnelle — comme facteur de risque dans la genèse de certains cancers.
Mais attention : il ne s’agit pas de culpabiliser. Il s’agit de comprendre. De reconnaître que le corps ne fait pas « mal » — il fait ce qu’il peut, avec ce qu’il a. Et que nous avons, en nous, les ressources pour l’aider à retrouver son équilibre. Le soin commence là : dans la reconnaissance, dans l’écoute, dans la réconciliation et dans l' »en-vie » de prendre soin de sa santé.
Nourrir la santé, bien avant le symptôme
Et si le soin ne commençait pas dans l’urgence, mais dans l’intime ?
Dans l’assiette, où chaque bouchée peut être une semence de vitalité. Dans le souffle, qui relie le dedans au dehors. Dans la permission de ressentir, sans filtre ni jugement. Dans le regard qu’on pose sur soi : non pas celui d’un contrôleur, mais celui d’un jardinier bienveillant.
Et même dans le choix d’un soutien-gorge qui respecte les méridiens, plutôt que les standards.
Car le corps n’est pas un champ de bataille. C’est un paysage vivant, traversé de flux, de mémoires, de élans. Et chaque symptôme est une pousse qui cherche à nous dire quelque chose.
Restaurer les flux
Désherber les excès
Arroser la vitalité
Réconcilier le corps avec le vivant.
🌺 La naturopathie : une médecine du jardin intérieur
En naturopathie, on ne cherche pas à faire taire la maladie. On cherche à entendre ce qu’elle murmure. À restaurer les conditions du vivant. À soutenir les fonctions d’élimination, à nourrir les organes clés, à relancer la circulation du Qi — cette énergie subtile qui irrigue chaque cellule, chaque émotion, chaque choix.
On accompagne les femmes à redevenir jardinières de leur terrain. À écouter les signes avant qu’ils ne deviennent cris. À transformer leur assiette en outil de régénération. À faire de chaque émotion une alliée, non une ennemie.
Car le véritable soin ne se situe pas dans la lutte, mais dans le mouvement vers la clarté, là où le Qi retrouve son chemin, et où la vie recommence à circuler librement — dans le corps, dans le cœur, dans le souffle.
🌿 Et maintenant ?
Il ne s’agit pas de tout comprendre. Il s’agit de commencer à écouter. À se réconcilier avec son terrain, avec ses flux, avec ses silences. À reconnaître que le corps ne nous attaque pas — il nous appelle. Et que chaque symptôme, chaque fatigue, chaque tension est peut-être une invitation à revenir à soi.
La santé ne se décrète pas. Elle se cultive. Elle se respire. Elle se choisit, chaque jour, dans les gestes simples, dans les assiettes vivantes, dans les émotions accueillies.
Je vous accompagne dans cette écoute. Pas pour vous dire quoi faire. Mais pour vous aider à entendre ce que votre corps murmure. Pour vous guider dans la reconnexion, dans la clarté, dans la vitalité.
🌸 Octobre est rose. Mais votre santé est multicolore. Et elle mérite d’être regardée avec nuance, avec tendresse, avec courage.
👉 Pour aller plus loin, pour jardiner votre terrain, pour retrouver le souffle… Je vous invite à découvrir mes accompagnements sur MaCoalescence.fr — ou simplement à me contacter. Car parfois, il suffit d’une écoute juste pour que le vivant recommence à circuler.
A propos de Ma Coalescence
Naturopathe à Toulouse, retrouvez tous mes articles sur les gestes, astuces, rituels simples, et naturels.
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